Trois médias ont donné suite à notre communiqué les invitant à la réunion à La Germinière : Radio Alpa (entretien enregistré le 30/04/2019 et diffusé les 1er et 2 mai) ; Ouest-France (dont est issue la photo) et ViaLMT (reportage diffusé le 2 mai).

Pour les enseignants de La Germinière, la volonté de supprimer les seuils réglementaires de dédoublement répond « à la seule logique d’économies budgétaires ». « L’Éducation est un investissement, pas une dépense », appuient-ils.
Nous avons exprimé fortement le refus de la suppression du caractère réglementaire des seuils de dédoublement. Nous avons expliqué que la mobilisation prenait de l’ampleur depuis plusieurs mois d’actions diverses (boycotts d’instances nationales, pétition en ligne et papier) et nous avons annoncé les suites de la mobilisation : grève du 9 mai, interpellation des parlementaires pour exiger les moyens de fonctionnement pour l’enseignement agricole public. Nous avons précisé que la régression représentée par cette décision sur les dédoublements était la goutte d’eau faisant déborder le vase dans un contexte de réformes tous azimuts à marche forcée.
Celles-ci ne tiennent pas compte de l’avis des professionnel·les que nous sommes et ne prennent pas en considération l’intérêt des élèves : réforme de la filière générale (risques pour le recrutement liés à la concurrence que se livrent les établissements autour des spécialités proposées), réforme de la filière technologique (la résistance des enseignant·es a permis de conserver les périodes de stage en milieu professionnel mais la dérégulation de la pluri reste inacceptable), réforme de la voie professionnelle et de l’apprentissage (les CFA rentrant de plein fouet dans le champ de la concurrence), réforme de l’accès à l’enseignement supérieur (fonctionnement anxiogène de Parcoursup)…
A contrario des aspirations sociales et sociétales exprimées dans les mouvements de ces derniers mois, le fondement de ces mesures vise à affaiblir les services publics et à supprimer des postes de fonctionnaire.
Ces luttes ont déjà conduit le président de la République à se dire prêt à revenir sur l’objectif de suppression des 120 000 postes de fonctionnaire. Il est plus que jamais nécessaire de poursuivre et d’accentuer le bras de fer engagé.

Tous et toutes en grève le 9 mai !
Le rassemblement au Mans aura lieu à 10 heures
devant la cité administrative boulevard Paixhans.

Retrouvons-nous le plus nombreux possible à représenter l’enseignement agricole public.
Nous prévoyons de prolonger la journée de grève en nous associant à l’action militante
« Veillons pour l’enseignement agricole public » organisée partout sur le territoire.

Pour la section Snetap-FSU
Isabelle Couturier & Thierry Nouchy