Suite à des demandes répétées, la DGER, comme elle s’y était engagée en juin 2018, nous a reçu mercredi 30 janvier en la personne d’Hervé Amiot-Chanal sous-directeur des établissements, des dotations et des compétences.

Nous avions sollicité cette rencontre à l’automne 2018, suite à l’évolution positive du recrutement en seconde pour l’année scolaire 2018-2019 (pour mémoire une dizaine d’élèves ont été refusés) et suite aux annonces de non ouverture de la filière Bac Pro CGEA et de la non prise en compte de l’atelier technologique la Fée au Duc.

Nous avons dans un premier temps exposé à Monsieur Hervé Amiot-Chanal, qui n’est arrivé qu’à l’automne 2018 à la DGER, un rapide historique de la situation tant sur l’évolution des effectifs dans un secteur démographique dynamique, que sur les difficultés particulières de cet établissement. Nous avons également rappelé que cette fermeture allait à l’encontre de la stratégie actuelle de lutte contre la baisse des effectifs.

Notre demande, très claire a été la suivante : transformer la fermeture nette de la troisième seconde en un simple gel. Ce qui reviendrait à considérer que si un nombre conséquent et suffisant de jeunes demandaient à intégrer une seconde, la 3e classe pourrait être ouverte de nouveau, permettant ainsi un accueil de tous les jeunes.

Même si le climat de la rencontre a été plus serein qu’en juin dernier et ce malgré le contexte de boycott de la CAP des PCEA et le blocage du CNEA (en lien avec la réforme du STAV et la volonté de supprimer les seuils de dédoublement par la DGER), la réponse reste toujours la même, à savoir, c’est une décision de la DRAAF des Pays de la Loire et le Ministère de l’Agriculture a un budget contraint.

Pour autant, les décisions d’arbitrage pour la rentrée prochaine ne sont pas encore prises et nous devons continuer à pousser localement, régionalement et nationalement pour qu’AUCUN élève ne soit refusé dans l’enseignement agricole public. Il nous faut faire pression sur la DRAAF et la DGER pour obtenir cette nouvelle perspective.

La mobilisation des personnels et la communication sur nos formations doivent se poursuivre pour pouvoir espérer retrouver un nombre de classes suffisant à Jules Rieffel et faire fléchir la DGER sur ses orientations désastreuses.

Yoann VIGNER co-secrétaire régional SNETAP-FSU des Pays de la Loire

Gérard RICHARD co-secrétaire de la section SNETAP-FSU de Nantes Terre Atlantique