16 avril 2022, dans les rues des Hauts-de-France contre l’extrême droite au pouvoir !

Le samedi 16 avril manifestons contre d’un projet de société destructeur de l’État de droit, de la république démocratique sociale et solidaire que nous défendons chaque jour. Avec 410 organisations, syndicats, associations écologistes, féministes, anti-racistes, nous répondons à l’appel : « contre l’extrême droite et ses idées, pas de Marine Le Pen à l’Elysée »

Ci-dessous, le lien pour l’expression de la FSU :

Lien : SNETAP-FSU – La FSU réaffirme sa détermination à lutter contre l’extrême droite et à l’empêcher d’arriver au pouvoir

Pour l’enseignement agricole public (EAP), pour la fonction publique, pour nos statuts, pour nos conquêtes sociales, …, nous sommes pris dans un piège du chaos avec d’un coté un néo-libéralisme radical décomplexé et de l’autre l’extrême droite radicalement liberticide.

Au 1er tour on choisi, au 2ème tour on élimine !

Lien : FSU – Appel unitaire « Non » à l’extrême droite, pour la justice et l’égalité !

L’expression de la FSU synthétise bien la situation, nous ajoutons seulement les informations suivantes :

  • Marine Le Pen est l’héritière du FN qui a seulement changer de nom pour se nommer RN.
  • Dans l’entourage de Marine Le Pen, nous pouvons trouver ( source wikipedia.org ) :
    • Frédéric Chatillon – ancien président du GUD – D’après Mediapart, Frédéric Chatillon « a de solides amitiés en Syrie et au Liban. Parmi lesquelles des cadres du Hezbollah et le président Aoun lui-même »
    • Axel Loustau – ancien militant du GUD –  trésorier du micro-parti Jeanne – accompagné de Frédéric Chatillon, il rencontre en 1992 Léon Degrelle, ancien Waffen-SS, afin de lui rendre hommage – une des sociétés d’Axel Loustau est soupçonnée d’avoir payé la caution du président du GUD Logan Djian (dit « Le Duce ») le 13 novembre 2015. Loïc Djian avait été mis en examen et placé en détention provisoire pour avoir pris part, avec 4 autres militants d’extrême droite (dont Loïk Le Priol, futur assassin du rugbyman argentin Federico Martín Aramburú), à des actes de torture sur la personne d’Edouard Klein (ancien président du GUD) le 8 octobre 2015;
    • Philippe Vardon – ex-leader du Bloc identitaire et et de son antenne niçoise Nissa Rebela – Il rejoint ensuite Unité radicale et crée l’Union de défense des étudiants nationalistes. Il se définit alors comme pro-européen et régionaliste, et cite le nazi belge Léon Degrelle dans son « panthéon idéologique ». Réputé violent, il fait un séjour en prison. Il est également chanteur du groupe de rock identitaire Fraction. En 1998, il apparaît avec son groupe dans un documentaire d’Arte, en compagnie d’individus exécutant le salut nazi;
    • Sébastien Chenu – conseiller régional des Hauts-de-France – Après que le Conseil constitutionnel a censuré l’ex-article 24 de la loi pour une sécurité globale préservant les libertés visant notamment à mieux « protéger la police », Sébastien Chenu se prononce en faveur d’une modification de la Constitution, laquelle ne permettrait pas l’adoption de certains dispositifs sécuritaires, et de la sortie de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH);
    • David Rachline – Il adhère au Front national en 2002, à l’âge de 15 ans, « extrêmement motivé du fait de l’arrivée de Jean-Marie Le Pen au second tour de l’élection présidentielle ». Selon Libération, son initiative est également influencée par un ami proche de L’Œuvre française – Le 28 avril 2017, le parquet de Bobigny ouvre à son encontre et à celle de Steeve Briois une information judiciaire pour avoir partagé en octobre 2016 sur sa page Facebook un message incitant à la violence à l’encontre du maire de Sevran, Stéphane Gatignon. Après avoir fait voter par les élus de sa majorité la prise en charge de ses frais d’avocats par la commune, il multiplie les procès contre des adversaires politiques, expliquant : « Je défends ma moralité et j’y tiens. Ceux qui la mettront en cause devront en répondre devant les tribunaux ». La ville de Fréjus dépense ainsi plus de 700 000 euros de frais d’avocats entre 2014 et 2019. La conseillère municipale d’opposition Françoise Cauwel indique : « Depuis le début de son mandat, il attaque tout ce qui est dit et publié par ses opposants. Une manière de les épuiser »
    • Steeve Briois – Sa gestion de la ville d’Hénin-Beaumont est le sujet du livre Nouvelles du Front, sous-titré « La vie sous le Front national, une élue de l’opposition raconte » (éditions Les liens qui libèrent), publié le 1er mars 2017 par l’élue d’opposition Marine Tondelier. À travers des témoignages d’employés municipaux, de syndicalistes, de militants associatifs, de journalistes et de simples citoyens, Marine Tondelier critique ce qu’elle affirme être un climat étouffant instauré par le maire, son adjoint Bruno Bilde et son équipe, les calomnies répandues sur les réseaux sociaux, et les habitudes d’espionnage et de délation installées notamment parmi les employés municipaux. – La municipalité d’Hénin-Beaumont lance plusieurs procédures judiciaires contre des opposants à la majorité. Selon les comptes de la ville, 608 928 euros sont consacrés à des « frais d’actes et de contentieux » entre 2015 et 2018 ; l’élu communiste David Noël estime à quelque 30 000 euros les honoraires d’avocats dépensés entre 2014 et 2019. Selon Steeve Briois, la part des procès en diffamation représente « 0,01 % du budget annuel » d’Hénin-Beaumont.
  • L’Ukraine ne veut pas entendre parler de Marine Le Pen à cause de son affinité avec Poutine. A cause de son prêt, elle est déjà liée financièrement aux Russes. La présidence de l’UE redoute aussi.
  • Lors de la soirée du 20 février 2003, chez Frédéric Chatillon, ancien leader du GUD, dans le XVIe arrondissement de Paris, Marine Le Pen « passablement éméchée » s’adresse aux policiers appelés pour tapage nocturne. Dans ses dossiers de juillet 2011, le Canard Enchaîné décrit l’incident, fait état d’injures à l’encontre des fonctionnaires, attribuées à Marine Le Pen ainsi que la phrase « il est plus facile de s’en prendre à de bons Français qu’aux bougnoules ». Elle est alors poursuivie pour outrage à agents. L’article précise que l’intéressée affirme que « tout cela est totalement faux ». Marine Le Pen porte plainte, en 2011 contre le Canard enchaîné pour diffamation. Elle est déboutée en première instance, puis en appel, et enfin par la Cour de cassation en mars 2016, la justice ayant retenu la bonne foi du Canard enchaîné.
  • D’après Le Monde, Marine Le Pen veut gouverner par référendum en contournant le Parlement et le Conseil constitutionnel.
  • Marine Le Pen c’est  le choix d’une gouvernance basée sur le mensonge, la peur et la haine qui alimentent racisme, sexisme, homophobie et xénophobie.
  • Marine Le Pen c’est l’ultra-libéralisme qui ne veut pas dire son nom, donnant encore plus de pouvoir au MEDEF, au CAC 40, aux milliardaires, aux fonds de pension, aux assurances privées et aux conservateurs de tout poil.

Lien : Communiqué Visa – UNE FOIS QUE L’EXTREME DROITE EST AU POUVOIR, ELLE LE GARDE !

« Pour les syndicats et les syndicalistes, un projet tout spécial est prévu. Le Pen l’a annoncé dans son discours le soir du 10 avril : « nous allons réconcilier le travail et le capital ».

Par ces mots, Marine le Pen s’inspire directement de l’idéologie fasciste historique, dont on peut retrouver le fondement, par exemple, dans la Charte du Travail de Mussolini reprise par Pétain, Franco et Salazar : « réconciliation entre les intérêts opposés des employeurs et des travailleurs ». C’est un projet annoncé d’anéantissement des syndicats et de suppression des corps intermédiaires.« 

Les mobilisations dans les Hauts-de-France

  • Abbeville, 11h, Place Max Lejeune.
  • Amiens, 14h, devant la gare.
  • Lille, 14h à 16h, Place de République.

Cet article est susceptible d’évoluer jusqu’à la date du 16 avril 2022.

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