Malgré le leurre de la lettre

du Premier ministre,

l’action continue dans les Hauts-de-France,

pourquoi ?

Le retrait de l’âge pivot n’est absolument pas acté. Il s’agît juste de faire croire qu’il peut être remis en cause tout en précisant qu’il ne faut toucher à rien d’autre du projet lors de la conférence de financement. Édouard Philippe ajoute même que, pour lui, c’est « la seule solution »…

Photo d’archive – L’enseignement agricole public dans l’action !
Il ne s’agit absolument pas d’un retrait de l’âge pivot, mais, une nouvelle fois, de laisser pourrir la situation.
Le Premier ministre met quand même au vote son texte (avec l’âge pivot qui devient, en quelque sorte, un âge de référence) en remettant son financement au vote en deuxième lecture.
En gros, on fait débattre la représentation sur un texte qui ne sera, de toute façon, pas le bon…
Tout le texte et son financement reposent sur des prévisions que l’INSEE annonce comme fausses…
La fixation de la valeur du point reste dans le brouillard…

Pendant ce temps :

Le ministre de l’Éducation confirme que la revalorisation n’aura lieu au mieux qu’en 2021, un an après le texte des retraites. Il avoue aussi, définitivement, qu’il ne s’agira pas d’une revalorisation, mais d’une augmentation du temps de travail donc d’une charge supplémentaire sur les enseignants compensée (entièrement ?) par une augmentation du salaire.
Prochaine étape, éclatement du statut et privatisation de l’enseignement ?

CONCLUSION

Il faut continuer à montrer au gouvernement qu’il ne peut pas faire n’importe quoi. Si nous ne nous mobilisons pas, comme pour l’accompagnement des élèves handicapés, les E3C, la classe exceptionnelle, les seuils… Si nous ne suivons pas les actions qui prennent de l’ampleur et qui se diversifient… Dos au mur, nous n’aurons plus que les yeux pour pleurer…

Toutes et tous dans les manifestations et en grève !

Temps fort : Vendredi 24 janvier

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Lien : Note FSU : Réforme des retraites, point d’étape