Déclaration liminaire des élus au CHSCTREA du 10 octobre 2019

La rentrée 2019 dans l’enseignement public est marquée par des évènements dramatiques : le suicide de trois collègues enseignants. Ces drames, qui ne sont malheureusement pas les premiers, montrent qu’aujourd’hui, il est temps de prendre réellement en considération la souffrance des agents.e. s et de mettre en place de véritables politiques de santé et de sécurité au travail. Certes, des CHCST dans la fonction publique existent et ont pour objet la santé, la sécurité et les conditions de travail. Mais leur fonctionnement montre encore beaucoup de limites. Dans l’enseignement agricole public ligérien, notre CHSCTREA connait malheureusement cette même situation. Dans plusieurs établissements (Nantes, Fontenay le comte, Montreuil Bellay…) où les situations sont plus que tendues, des agents marquent des signes de souffrance au travail. Dans les autres subissent les réformes sans pitié et font face aussi à des risques RPS .Nous ne devons pas les négliger ! Aujourd’hui, l’inertie qui émane de ce comité empêche un retour à des situations sereines. Les dysfonctionnements sont multiples : envois trop tardifs des documents, pas de véritable prise de décision, pas de suivi par la suite, finalement pas de véritable pilotage efficaceDe plus ces dysfonctionnements empêchent aussi les travaux du comité d ‘avancer.A chaque réunion, nous réitérons nos remarques sur ce qui ne fonctionne pas et le temps manque pour réfléchir sur d’autres problématiques. Les élus du CHSCTREA des Pays de la Loire dénoncent ce travail empêché et demande une véritable politique dynamique de la santé, la sécurité et des conditions de travail dans la région des pays de la Loire. 

Nantes, le 10 octobre 2019