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Le projet d’évolution de la carte des formations professionnelles initiales était présenté conjointement par le Conseil Régional et le Rectorat au Conseil Académique de l’Éducation Nationale mardi 21 novembre. Les élu.es de la FSU dans cette instance qui réunit des représentants des collectivités, des personnels et des usagers, ont exprimé leur désaccord sur de nombreux points de cette carte des formations :

  • La méthode d’élaboration ne laisse aucune place à la concertation avec les représentant.es des personnels. Tout est bouclé entre la Région, le Rectorat et les branches professionnelles en amont des instances où les représentant.es des personnels ont tout juste le loisir d’émettre des commentaires.
  • 80% des ouvertures prévues le sont dans l’enseignement privé catholique et patronal.
  • L’évolution de la carte des formations privilégie de façon outrancière l’apprentissage au détriment des formations sous statut scolaire. Les rares propositions d’ouvertures de place en lycée professionnel ne sont que des transformations de capacités d’accueil de scolaires en places pour des apprentis dans des classes mixées. Ce mixage des publics est, le plus souvent, « imposé » aux équipes pédagogiques par un chantage à la fermeture et donc aux postes.

La FSU, avec les organisations syndicales CGT, SUD, UNSA et FO, a donc voté contre (16 voix) ce projet de carte des formations qui n’a obtenu que 8 voix. Les représentant.es de ces organisations ont quitté la séance après ce vote pour manifester leur opposition, tant sur la forme que sur le fond.