La FSU rencontre le Conseil régional des Pays de la Loire : les craintes demeurent…les inquiétudes persistent

La coordination régionale de la FSU a rencontré les services du Conseil régional en charge des questions éducatives. Initialement prévue avec M.A.CHEREAU (Vice-Président en charge des lycées), la rencontre s’est déroulée en présence de M.De MOUCHERON (Directeur des lycées), M.LECOMTE (Directeur des ressources humaines).

Agents régionaux des lycées : un discours libéral en vogue

La FSU a exprimé ses craintes sur le maintien des missions, de toutes les missions, actuelles remplies par des agents régionaux des lycées (externalisation, remplacements, recrutements, carrières…).

Les réponses ont été claires : concernant l’externalisation- le conseil régional ne s’interdit rien et pour ce qui est des dotations des établissements, il n’y aura pas de création de postes hormis celles dans les nouveaux établissements. Les éléments de réponses quant aux dysfonctionnements liés au non remplacement (ou alors qu’à 50%) des agents en arrêt ont consisté à évoquer le coût salarial grandissant avec PPCR ou encore avec le vieillissement des effectifs. La DRH de la région entend agir sur le nombre d’arrêts de travail très important. Les services considèrent que tout a aujourd’hui été essayé pour régler ces problèmes et se tourne désormais vers une remise à plat du management à tous les niveaux.

Des salariés vus comme des charges grandissantes, le management comme seule réponse…un vocabulaire connu…

Travaux et investissements dans les lycées : des études mais pour quels choix ?

Alors que l’arrivée de la nouvelle majorité a conduit, depuis décembre 2015, à l’arrêt d’un certain nombre de projets (de travaux ou rénovation) importants dans les établissements, la FSU a voulu savoir quel était le calendrier de reprise de la dynamique d’investissements lourds dans les lycées. Il nous a été répondu que le Conseil régional avait, tout d’abord, engagé un démographe afin d’affiner, de préciser les études de l’INSEE (les chiffres de lycéens prévus par l’INSEE en 2025 sont déjà atteints depuis 2016 !). Les résultats de ces études démographiques seront connus à la fin de l’année 2017. A cette démarche, s’associe celle menée établissement par établissement par un cabinet extérieur quant aux capacités d’accueil des lycées publics ligériens. Le résultat de cette nouvelle étude sera, elle aussi, connue en décembre. Ce n’est qu’alors que sera connu le PIL (programme d’investissements lourds) pour les 6 prochaines années.

Une réponse évidemment insuffisante pour les équipes qui attendent depuis des mois une réponse quant à la suite des investissements.

Orientation…le SPRO :

Aucun interlocuteur compétent sur le sujet n’était présent mais il a été confirmé qu’il fallait revoir la charte adoptée par l’ancienne majorité pour aller vers encore et toujours plus de porosité entre les différents acteurs du service public régional de l’orientation pour lequel la région est désormais « tête de fil ». La région escompte inciter les différents professionnels de l’orientation à tenir des permanences dans des lieux « uniques » ppour faciliter l’accueil des publics. Cela se jouera par bassins. Les spécificités des CIO demeureront mais une meilleure relation avec les structures labellisées devra être recherchée.

Relogement fonctionnement du CREPS (centre régional expertise performance sportive) :

Cet établissement actuellement situé à nantes va être relocalisé à La Chapelle sur Erdre en banlieue nantaise à échéance de quatre ou cinq ans. Mais la filière d’entretien est depuis le 01/01/17 confiée en gestion à la région. Le choix a été fait de faire relever les agents de la filière ATT générale. Les non titulaires seront titularisés mais les emplois aidés iront jusqu’au terme de leur contrat sans plus. Pour l’heure les besoins en personnels d’entretien ne sont pas évalués sur le futur site. Un orientation se dessine toutefois consistant à prévoir sur certains secteurs spécialisés ou à haute technicité des équipes mobiles d’intervention ou des prestataires de services. L’argument ? Désormais des profils d’emploi de grande technicité ne relèvent plus de la catégorie C et l’externalisation devient le recours le plus adapté. Là aussi le discours est rôdé, la novlangue est en marche.

mars 2017

La coordination régionale de la FSU