1er mai 2025, contre les actionnaires et les réactionnaires.
En lutte pour la paix, les libertés et la justice sociale !
Le 1er mai 2025, journée internationale des travailleuses et travailleurs, revêt une importance particulière cette année. Depuis l’élection de Donald Trump, l’extrême droite, soutenue par des milliardaires, cherche à remplacer le droit international par la loi du plus fort, affectant les droits des travailleurs et des travailleuses, des femmes, des immigrés et des personnes LGBTQIA+. Cette montée de l’extrême droite entraîne une remise en cause des libertés fondamentales, une augmentation des discriminations et une instrumentalisation des médias.
Le 1er mai, des millions de personnes manifesteront pour défendre la coopération et la solidarité internationale, soutenir les Ukrainiens et Palestiniens, et exiger des règles commerciales justes. En France et en Europe, les travailleurs et travailleuses refusent les sacrifices imposés au nom de l’économie de guerre, réclament la réduction du temps de travail et l’abrogation de la réforme des retraites. Iels demandent également le renforcement de la démocratie, des services publics et des contre-pouvoirs face aux ingérences étrangères et aux tentatives de déstabilisation.
À travers le monde, les travailleuses, travailleurs et étudiant·e·s se mobilisent pour défendre la démocratie et la justice sociale. Malgré les périls, leur force collective peut faire la différence. Le 1er mai est l’occasion de se rassembler pour la paix, les libertés et la justice sociale.
Lien : SNETAP-FSU – Communiqué intersyndical fédéral
Petit rappel du 1er mai, fête des travailleurs et travailleuses
Le 1er mai, journée de lutte et de célébration des combats des salarié·e·s, rappelle l’histoire des mouvements ouvriers·ières et des revendications qui ont marqué le monde du travail. De la revendication de la journée de 8 heures aux États-Unis à la tragique manifestation de Fourmies (59) où neuf travailleurs ont perdu la vie, cette journée symbolise les luttes pour les droits des travailleurs et travailleuses.
Il est important de souligner que le 1er mai est la fête des travailleurs et travailleuses, et non pas la fête du travail. La notion de fête du travail a été instaurée par le gouvernement de Pétain-Laval (improprement nommé Vichy), dans le cadre d’une récupération politique. Cependant, le 26 avril 1946, le gouvernement a officiellement reconnu le caractère chômé du 1er mai, mettant fin à son instrumentalisation et rendant ainsi hommage aux travailleurs et travailleuses. Cette reconnaissance marque également la fin du régime de Pétain-Laval et le retour de cette journée à sa véritable signification pour les travailleurs et travailleuses.
Malgré cela, certains politiques continuent d’utiliser le terme de « fête du travail », ce qui reflète leur intention de dénaturer cette journée et d’aller à l’encontre des intérêts des travailleurs et travailleuses. En 1948, le 1er mai est devenu un jour férié et chômé, symbolisant la reconnaissance officielle de son importance dans l’histoire sociale et ouvrière. »
Les mobilisations dans les Hauts-de-France
- Abbeville, 10h30 Place du Pilori.
- Amiens, 10h Maison de la Culture (puis village associatif à la Briquetterie, en extérieur).
- Arras, 9h30, Gare
- Boulogne, rassemblement , 10h, Place Dalton.
- Calais, 9h30, Place Crève-Cœur.
- Cambrai, 11h, Place Fénelon. (Attention changement).
- Creil, 10h00, place Carnot.
- Douai, 9h, Carnot.
- Laon, animation sur la brocante, à partir de 10h – Avenue A Briand.
- Lille, 10h, Porte des Postes.
- Maubeuge, 10h, Stèle 93, prises de paroles des OS suivie de la manifestation à 11h.
Cet article est susceptible d’évoluer jusqu’à la date du 1er mai 2025.
