Dans les Hauts-de-France,

rien de nouveau !

Maintenant, on passe à l’action !

Le Ministère de l’Agriculture reste sourd à nos demandes.

La DRAAF des Hauts-de-France ne propose rien de nouveau (Rencontre DRAAF-SRFD – Intersyndicale du mardi 11 juin 2019).

C’est la dernière ligne droite avant la liquidation : …

  • Autonomie des établissements pour gérer le manque de moyens ;
  • Suppression des seuils ;
  • Suppressions de postes dans les CFPPA ;
  • Suppressions de postes de contractuels ou diminution de leur temps de travail ;
  • Échanges forcés entre centres ;
  • Mixité forcée des publics ;

Tout cela n’empêchera pas de rendre les moyens d’ici 3 ans …

  • Management autoritaire renforcé par la possibilité accordée au chef d’établissement : de donner un avis préalable sur les mutations et les promotions, de mettre à pied un collègue 3 jours sans traitement ;
  • Volonté de rendre les personnels de toute la fonction publique serviles et corvéables à merci ;
  • Plus de regard de vos élu·es SNETAP-FSU et autres OS sur les opérations de gestion de votre carrière. Le seul recours étant le tribunal administratif ;
  • Plus de CHSCT pour se préoccuper de nos conditions de travail ;
  • La contractualisation, c’est à terme, par la mise en concurrence avec ceux qui resteront titulaires, la disparition progressive de notre sécurité de l’emploi, la possibilité de licencier des personnels, de les muter d’office, de bloquer tout avancement …
Préservons une Fonction Publique de qualité pour tous.

Le Ministère, comme la DRAAF, fait la sourde oreille, mais ils commencent à s’inquiéter de la mobilisation des personnels. Ils s’inquiètent des « vagues » et de la vraie information diffusée à la presse et aux parents.

Nous devons continuer cette mobilisation !

Les préavis déposés par l’intersyndicale (qui n’a jamais été aussi large avec les collègues du privé – 4 organisations syndicales du privé dont un syndicat des travailleurs chrétiens qui innove dans cette action) couvrent tous les agents qui refusent toutes les convocations aux surveillances et aux corrections. Il n’y a pas de déclaration préalable à faire. Nous avions proposé cette procédure de lettre préalable de refus aux agents pour laisser une porte de négociation au Ministère, mais celui-ci n’a pas répondu.

Vous avez le droit de ne pas vous rendre à une surveillance ou à une correction sans déclaration préalable.

Vous ne pouvez pas être réquisitionné par un chef d’établissement.

Seul un conseil des ministres peut déléguer au préfet un ordre de réquisition qui doit ensuite vous parvenir en mains propres !

Vous n’êtes pas obligés de passer chaque jour dans vos casiers ou de regarder vos mails tous les jours. Si on vous convoque du jour au lendemain, vous n’êtes donc pas obligé d’en avoir connaissance sauf à vous remettre cette convocation en mains propres.

Enfin, Le SNETAP-FSU a mis en place une caisse de solidarité pour les collègues syndiqué·es pour qui une ou plusieurs journées de salaires en moins sont très difficiles à endurer.

D’autres actions sont en cours de construction pour ces 15 jours qui arrivent, pour les précisions,  contactez votre secrétaire de section ou contactez-nous par l’intermédiaire de ce blog.

Toutes les conditions d’actions réussies sur les examens sont réunies, le reste dépend de nous.

Il ne faut pas surveiller.

Il ne faut pas corriger.

Il faut rejoindre les collègues

du public et du privé dans les actions.

C’est le seul moyen de garder un enseignement agricole de qualité face à un ministère muet, aveugle et sourd.

Grève des examens - les 3 singes

Notre métier change contre notre gré …

C’est maintenant qu’il faut agir !