CAPA SAPVER à BRETTE LES PINS : NOUS NE RENONCERONS PAS !
RENCONTRE DES SERVICES DE LA DGER
Une délégation de la section locale de Brette les Pins et de la section régionale du SNETAP-FSU, accompagné d’un secrétaire général adjoint du SNETAP-FSU (F.CARDON) a été reçu ce jour par la Sous Direction EDC de la DGER en la personne de Messieurs TRONCO et NUSSBAUMER. Cette rencontre faisait suite à de nombreux courriers de notre part tant au Cabinet du Ministre, à la DGER qu’au Conseil Régional, au sujet du refus, par les Services du Ministère de l’Agriculture d’ouvrir une classe de CAPA SAPVER au LPA de Brette les Pins la rentrée prochaine.
ARGUMENTS CONTRE MOYENS FINANCIERS
Face à nos arguments politiques (le projet avait été soutenu, validé par toutes les instances régionales tant de la collectivité locale que du SRFD), pédagogiques (ce CAPA est un outil indispensable pour lutter contre le décrochage scolaire, l’échec de nombreux élèves dans la filière Bac Pro 3 ans) ou de Service Public (cette formation n’existe pas dans le Service Public dans les Pays de la Loire, les familles concernées n’ont pas les moyens de faire appel à l’enseignement privé, les formations de ce secteur dans le Service Public représente moins de 10 % des formations)…la DGER a répondu que les priorités nationales avaient été mises…ailleurs et donc que les moyens nationaux et régionaux étaient insuffisants pour ouvrir cette formation qui représente un besoin de 1134h de DGH (pour rappel, la DGH régionale est supérieure à 240 000h).
Pendant l’heure et demie qu’a duré cet échange, nos avons proposé, argumenté et demander si les postes (15 ETP) initialement prévus pour financer la réforme des obligations des service des enseignants (une réforme pour l’instant reportée) pouvaient être utilisés…TROP TARD, les postes ont déjà été utilisés…
MAIS NOUS NE RENONCONS PAS !
Prochaine étape, la poursuite de l’expertise…en local, puis à l’échelle régionale pour un éventuel retour vers le national…
Quelles marges de manœuvres existent en local ?
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Evolution des seuils dans d’autres classes de l’établissement ?
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Utilisation des sous-services ?
Quelles marges de manœuvres peuvent exister à l’échelle régionale ?
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Quel redéploiement ?
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Moins de besoin en HSE individualisation pour l’établissement ?
Le niveau national (DGER), sans aucun engagement, n’a pas fermé la porte à un éventuel complément de DGH si cela se comptait « en épaisseur de trait » (3 à 400h de DGH).
C’est tout le travail, la mobilisation que nous effectuerons dans les prochains jours pour continuer à porter ce projet ô combien pertinent pour la réussite de tous les élèves et notamment les plus fragiles qui ont un besoin impérieux de ce CAPA SAPVER.
La délégation SNETAP-FSU
Emilie VILLACAMPA, Maud LELIEVRE, Eric ASTIER, Yoann VIGNER