En ce mois de novembre 2018, l’intersyndicale (SUD, CGT et SNETAP-FSU) s’était donnée RDV devant la DGER, en cette journée de grève nationale de la fonction publique.
Nous dénoncions la suppression annoncée de 50 emplois dans l’enseignement agricole public cette année, prévue par le ministère.
Mais aussi la non-réponse de l’administration à une colère tout à fait légitime : celle de fiches de service faussées par une note interne de la DGER en ce qui concerne les semaines qui y sont indiquées, contraires aux respect des arrêtés fixant les grilles horaires.
Ce n’était pas les seuls griefs de cette mobilisation. Hélas, bien d’autres maux affectent ou menacent nos conditions de travail actuellement : réforme de l’apprentissage, prolifération du CCF dans la voie générale avec le « Bac 2021 », suppression de la géographie des enseignements de spécialité en STAV dès l’année prochaine, multiplication des licenciements des ACEN ou encore des pratiques managériales inacceptables dans certains établissements ou centres, notamment ceux du SUP.
Malgré la pluie, les collègues de plusieurs sections d’EPL ou d’établissement du supérieur francilien, ont marqué présence parmi les 250 manifestants venus de tout l’hexagone.
L’après-midi, les collègues ont manifesté aux côtés de toutes les organisations syndicales présentes dans le cortège allant de Luxembourg au « quartier » des ministères.