Des HMI intersyndicales CGT Agri et SNETAP-FSU
sur Lomme – Arras très bénéfiques et bienfaisantes
Le 2 octobre 2020, se sont tenues les HMI sur Lomme et Arras en intersyndicale CGT Agri et SNETAP-FSU.
D’une durée de deux heures pour chaque site, des dialogues très bénéfiques pour les participant·es et les représentant·es CGT Agri – SNETAP-FSU ont été développés sur de nombreux sujets locaux, régionaux et nationaux.
Les participant·es ont pu apprécier les mandats et le travail de nos deux organisations syndicales CGT Agri – SNETAP-FSU pour la défense de l’Enseignement Agricole Public (EAP), de ses usagers et de ses agent·es.
Les thèmes qui ont été abordés, dont une grande partie à la demande des participant·es, ont été les suivants :
- Les problèmes des enseignant·es UFA-CFPPA (formateurs, formatrices).
- Le protocole national, « régional » et local pour les UFA-CFPPA.
- Le nouveau fonctionnement de l’apprentissage et des formations continues (OPCO, entreprises, etc).
- La carte des formations pour les Hauts-de-France.
- L’attaque sur les diplômes, le danger des blocs de compétence.
- La suppression du BEPA.
- Le danger de la semestrialisation des BTS (tout CCF).
- Le danger de la mixité du public écrite par le DRAAF-SRFD des Hauts-de-France.
- Les certificats de qualité des centres UFA-CFPPA.
- La déprécarisation des agent·es.
- Les soucis des contractuel·les
- Les mauvaises conditions de travail des AESH dans les Hauts-de-France.
- Les fiches de services (SCA, AP, Pluri, EIE, refus de considérer le binôme,… ).
- Le respect du droit du travail (danger des négociations de grès à grès qui à moyen terme rendent tout le monde perdant par rapport à une harmonisation nationale ou régionale).
- Les dangers de la loi Pénicaud, « Loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel ».
- Le problème du dialogue social au sein du MAA (problème de la gestion des mouvements cette été dernière).
- Les dangers de la loi de transformation de la fonction publique.
Les soucis majeurs des différentes sections ont été aussi abordés.
Nous avons pu mesurer comment le gouvernement lance, par la loi, les décrets, sa machine à la précarisation des agent·es de la Fonction publique dont l’EAP et des salarié·es du secteur privé.
Par exemple avec le projet de CDIsation des agent·es de la Fonction publique tuant le statut de fonctionnaire ou le projet d’emploi des salariés sur des blocs de compétence tuant la notion de diplôme national, les conventions collectives et se rapprochant dangereusement des livrets des ouvriers du 19ème siècle dans lesquels un rappel de l’interdiction des coalitions d’ouvriers était formulé.
Ce fut un plaisir de rencontrer les collègues syndiqué·es et non-syndiqué·es. Nous avons passé une excellente journée et nous sommes de nouveau motivé·es pour défendre collectivement tout le personnel de l’EAP.