CAEN Amiens & Lille :
Le Conseil Régional Hauts-de-France nous inquiète sur l’avenir de nos EPL
Profitant des CAEN d’Amiens et de Lille de novembre 2024, nous avons interpellé le Conseil Régional, qui semble ignorer notre demande d’audience. L’Élan commun des Hauts-de-France, qui a obtenu 70 % des sièges lors des dernières élections professionnelles, a sollicité, sous l’impulsion du SNETAP-FSU une rencontre avec le Conseil Régional à plusieurs reprises, par courriers électroniques depuis janvier 2024, sans obtenir de réponse.
Déclaration liminaire lue au CAEN de Lille :
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La déclaration liminaire et le compte-rendu du CAEN d’Amiens :
Lien : FSU 60 – CAEN | La réunion du 12 novembre 2024
Le vice-président du Conseil Régional n’était pas présent au CAEN d’Amiens mais seulement en visioconférence pour la session mixte du CAEN de Lille. Il n’a pas abordé notre demande d’audience, se contentant d’affirmer avoir bien reçu notre courrier du 14 octobre relatif aux modalités de calcul des subventions pour les sorties pédagogiques en bus. Il a indiqué que la demande devait encore suivre son cours au sein des services et qu’une réponse nous parviendrait sous peu, sans autre précision.
Concernant les dotations globales de financement (DGF) des établissements, le vice-président a annoncé de nouvelles réductions, invoquant une baisse des coûts de l’énergie et une diminution du budget régional.
Par ailleurs, nous soupçonnons que les subventions aux établissements privés continuent d’augmenter, dans une opacité budgétaire croissante par le biais de lignes budgétaires multiples.
Avec les camarades de la FSU, nous redoutons des décisions inquiétantes de la part de la Région pour l’avenir de l’école publique.
Le mépris affiché envers les représentant·e·s syndicaux·ales et les personnels de l’école publique par le Conseil Régional, présidé par M. Xavier Bertrand, est préoccupant. Ce climat s’inscrit dans une logique de dénigrement des fonctionnaires et des enseignant·e·s, déjà relayée par certains ministres du gouvernement et appuyée par l’ex-président Nicolas Sarkozy. Cette stratégie de discrédit vise sans doute à préparer la population à de nouvelles coupes dans les budgets de la fonction publique et de l’éducation.