Projet de fusion des établissements d’Airion-Beauvais et de Ribécourt : Face à l’attitude délétère du SRFD, le SNETAP-FSU interpelle le conseiller du ministre

La visioconférence du 17 janvier 2022 organisée par le SRFD, a choqué par le manque de respect de leur prise de parole les agent·e·s présent·e·s. Le SNETAP-FSU s’indigne sur la façon qu’un de nos représentants régionaux a été éconduit contrairement à la promesse de l’autorité régionale académique.

Le dialogue social n’existe pas avec le SRFD.

Le Secrétariat  Général du SNETAP-FSU nous apporte de nouveau son soutien dans ce dossier en demandant au conseiller du ministre une rencontre dans le souci d’enfin respecter le dialogue social et dans l’intérêt des communautés éducatives des deux EPL concernés.

La fusion ne doit pas être la seule solution imposée aux agent·e·s pour assurer la pérennité des EPL.

Ci-dessous le courriel d’interpellation adressé au conseiller du ministre :

Monsieur le Conseiller,

Une réunion d’information sur le projet de départementalisation des établissements d’Airion et de Ribécourt a eu lieu le 17 janvier 2022 en présence des réprésentant.es des établissements concernés et du SRFD.

Les représentant.es SNETAP FSU en appellent à la DGER et au Conseiller du ministre estimant à l’issue de cette réunion que le dialogue social s’avère extrêmement difficile avec le SRFD.

En effet, tout d’abord, le secrétaire régional du SNETAP FSU présent au début de la visioconférence a été contraint de quitter la réunion non sans véhémence de la part du chef de SRFD ! Le représentant régional a ainsi refusé qu’il puisse participer, alors même qu’un accord de principe avait été donné par l’autorité académique lors d’un échange sur la méthode quelque temps plus tôt..

Il avait d’ailleurs informé de sa présence en amont, présence  qui dans un premier temps ne semblait pas poser de problème.Précisons qu’ aucun contact n’a été pris en amont pour lui interdire l’accès.

Les agents présents notent aussi que leurs prises de paroles ont été très mal perçues, en particulier quand ceux-ci ont émis des réserves, voire des objections et qu’il n’y a eu que trop peu de place pour la contradiction, y compris quand certains propos erronés ont été tenus. Cette attitude est délétère et à plus forte raison quand on sait l’opposition qui s’est exprimée démocratiquement dans le cadre du CA de l’EPL de Ribécourt et qui ne saurait être balayée d’un revers de main. Et cela est d’autant plus vrai quand on prétend mettre deux communautés de travail en projet… et dans le cadre d’un format de réunion aussi court de surcroît.

Par ailleurs, la méthode de travail imposée une fois encore pour la fusion est extrêmement précipitée, dans un laps de temps très court d’un mois et demi entre  le 24 janvier et le 15 mars incluant 15 jours de congés scolaires pour rendre les travaux selon 4 axes donnés. Cette précipitation au regard du sujet et du passif n’est pas acceptable en soi et elle l’est encore moins dans une période une fois de plus marquée par la crise sanitaire qui impacte tous les services des établissements.

Considérant, dans la droite ligne de notre échange du 16 juillet dernier, qu’une concertation apaisée dans le sens du débat et dans l’acceptation de la contradiction est nécessaire mais pour le moment sérieusement compromise, considérant que vous vous étiez engagé à faire un nouveau point fin septembre / début octobre 2021, point qui n’a pas été fait, nous vous demandons, Monsieur le Conseiller, de convoquer le plus rapidement possible une rencontre dans la même configuration que celle de juillet dernier.

Espérant vivement retenir votre attention sur ce point dans un souci de respect du dialogue social et dans l’intérêt des communautés éducatives des deux EPL concernés, soyez assuré, Monsieur le Conseiller, de notre dévouement total pour l’enseignement agricole public.

Pour le Secrétariat Général du SNETAP-FSU,

Frédéric Chassagnette et Laurence Dautraix

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