CTREA Hauts-de-France du 23 novembre 2020, toujours décevant !
Après avoir repris le communiqué du CTREA du 12 novembre, le SNETAP-FSU des Hauts-de-France s’est positionné pour les ouvertures dans le Public, hormis le mixage des publics et contre les ouvertures du Privé. Les autres organisations syndicales ont suivi notre position.
Le SNETAP-FSU appelle le personnel de l’Enseignement agricole public à une grande vigilance lorsque le mixage des publics est présenté lors des conseils d’administration.
Lien : SNETAP-FSU – Les dangers du mixage des publics !
Brigade de remplacement
Un débat s’est instauré sur la « brigade de remplacement » des enseignant·es sans obtenir d’élément positif.
Procès verbaux
Une discussion sur les retards de PV des différentes instances s’est instaurée. Mais là aussi nous n’avons obtenu des regrets sans conviction que cette situation s’améliora.
Contrôle continue
Suite à la question du SNETAP-FSU des Hauts-de-France une présentation du bilan des jurys d’harmonisation sur les contrôles continus a été réalisée. Mais cette présentation quantitative des établissements qui ont eu des augmentations de points, suite à une notation trop dévalorisante, ne répond pas à nos attentes qualitatives et notamment sur les établissements qui ont surnoté. La vérification de la sur-notation n’était pas l’objectif.
Une dénonciation des conditions d’examen déplorables avec des consignes changeantes amenant la souffrance des candidat·es et des examinateurs·trices a été portée. Nous avons demandé davantage d’anticipation pour cette année qui sera aussi particulière.
Recrutements
Le SRFD a fait le bilan des recrutements. Globalement l’Enseignement agricole public (EAP) se maintient mais les MFR sont en chute libre.
Nous avons eu la stupeur d’apprendre que la DRAAF-SRFD se préoccupe de se rendre au chevet des MFR en souffrance suite à son hémorragie sur ses effectifs.
N’oubliez pas que quand l’EAP se retrouve avec une classe en faible effectif, la décision du médecin DRAAF-SRFD est rapide : amputer un membre en fermant cette classe.
Quand il s’agit de l’EAP ce médecin DRAAF-SRFD craint vite la gangrène, mais quand il s’agit du Privé ce médecin DRAAF-SRFD garde, pour le Privé, espoir d’une bonne guérison en le confortant.
L’EAP serait-il le vilain petit canard de la DRAAF-SRFD des Hauts-de-France ?
Dotation Globale Horaire (DGH)
1 700 heures ! Ce sont les heures en trop dans la DGH des Hauts-de-France. Pour la rentrée prochaine, dans le schéma d’emploi, il « faut rendre ces heures ». Ces 1 700 heures sont l’équivalent d’une classe.
Le SRFD souhaite que nous participions à cette baisse de DGH en réactivant la carte de formation : Faut-il supprimer une classe ou enlever autres choses en modifiant la carte de formation ?
Le SNETAP-FSU des Hauts-de-France refuse de gérer la pénurie. Pénurie qui n’est en fait qu’une volonté politique.
Réponse de la DRAAF-SRFD : nous devons accomplir le schéma d’emploi négatif. Il faut penser à fermer les classes à faibles effectifs.
Le SNETAP-FSU des Hauts-de-France refuse de se placer dans la cogestion de ce discours.
La notion de service public est perdue au sein de la DRAAF-SRFD des Hauts-de-France.
Pour le SNETAP-FSU des Hauts-de-France cette baisse de moyen constante amène à une dégradation de la pédagogie dans les établissements : heures du référentiel non réalisées, heures non affectées qui induisent des choix de discipline, salles de classe pas adaptées, perte de la notion pédagogique des filières etc.