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Le SNETAP-FSU

des Hauts-de-France

demande des mesures claires

sur les CCF

Actuellement les CCF ne peuvent être réalisés dans les conditions des plans d’évaluation prévus.

La seule NS (NSDGER/SDPFE/2017-528 du14/06/2017) ne permet pas de les réaliser en respectant la loi.

Dans ces conditions de confinement et à distance, n’importe quel·le apprenant·e peut tricher, être pénalisé·e, porter plainte si un CCF se déroule sans cadre légal…

Réforme du bac : courage, fuyons

Nous comprenons que, dans l’urgence et par rapport au stress des apprenant·es, des collègues se lancent dans des procédures « innovantes » et/ou « virtuelles » d’évaluations certificatives.

Le SNETAP réaffirme donc qu’aucun CCF ne peut être réalisés en dehors d’un cadre légal et national fixé par la DGER.

Toutes les personnes qui engagent un CCF actuellement risquent :

  • de faire un travail inutile si la DGER change le nombre et le type d’évaluation ;

  • d’être attaqué·e par un·e élève qui jugerait que ces conditions d’examens n’ont pas été justes.

Au moment où le Ministre de l’Éducation Nationale vient d’annoncer que le baccalauréat et le brevet seront évalués en contrôle continu et qu’il ne sera pas tenu compte des notes obtenues depuis le début du confinement, il est urgent d’attendre le cadrage national et de ne pas tenter, chacun dans son coin en contactant des présidents adjoint·es de jury au cas par cas, de résoudre un problème qui ne peut l’être que par un cadrage national.

Nos diplômes sont nationaux, sous prétexte d’urgence, il ne faut pas tout faire.

C’est au Ministère de nous fournir un cadre légal et technique qui permettent aux personnels et aux apprenant·es d’envisager le plus sereinement possible les examens dans cette période difficile.