Le SNETAP-FSU des Hauts-de-France dénonce l’attitude de notre DRAAF-SRFD auprès de la DGER
Après deux ans de pseudo-dialogue de la part d’une DRAAF-SRFD sourde, celle-ci continue à mettre en place sa stratégie de casse de l’enseignement agricole public. Et comme elle prend soin de montrer à la DGER que sa politique de réduction de moyens est partagée par les agent·es et les organisations syndicales, le SNETAP-FSU des Hauts-de-France a pris la décision de « dégager la poussière sous le tapis » !La DRAAF-SRFD oublie que souvent, y compris en organisant une manifestation devant la DRAAF, c’est le SNETAP des Hauts-de-France qui a du batailler pour obtenir des réunions et donc des explications de la DRAAF-SRFD. Les politiques ne sont même plus débattues dans les instances, elles sont présentées …
Ci-dessous, le courriel envoyé au directeur général :
« Monsieur le Directeur Général,
Il semble que la DRAAF des Hauts de France soit montrée en exemple, depuis quelque temps, dans les instances nationales. Je me permets de vous joindre quelques déclarations du SNETAP et de l’intersyndicale lors des différents CTREA et CREA.
Depuis au moins deux ans, nous demandons à la DRAAF de nous écouter, sans résultats, nous quittons régulièrement les réunions suite à l’absence de dialogue et nous sommes régulièrement mis devant le fait accompli de réforme en dehors de tous projets d’établissement ou PREA.
Je ne pense pas que nous sommes face à un dialogue exemplaire…
Il y a souvent une grande distorsion entre la vision parisienne et la réalité locale, j’espère que ce courriel vous alertera sur le niveau du dialogue social dans les Hauts de France.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le directeur général, l’expression de mes sincères salutations.
Le co-secrétaire régional SNETAP-FSU des Hauts-de-France. »
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Ci-dessous, la réponse du directeur général avec en copie le directeur de la DRAAF des Hauts-de-France :
« Monsieur,
je vous remercie pour votre message.
Chaque situation régionale est particulière et je fais confiance à chacun des DRAAF pour conduire au mieux le dialogue social qui est indispensable pour que l’enseignement agricole réponde toujours mieux aux besoins des jeunes et de la société.
Je tiens à vous assurer que pour ma part, j’y suis particulièrement attentif.
Bien cordialement à vous, »