CTREA extraordinaire
du 12 novembre 2019…
… le SNETAP-FSU oblige
la DRAAF-SRFD de revoir sa copie !
Après avoir dénoncé le non respect des consignes de la DGER, le mépris du dialogue social, le sabotage de l’ordre du jour de ce CTREA extraordinaire, le SNETAP-FSU suivi des autres organisations syndicales (OS) présentes (CGT Agri, FO et SUD Rural Territoires) fait reculer, au bout de 3 heures de discussions, la DRAAF-SRFD sur sa décision unilatérale de fusionner les EPL de l’Oise…
La DGER s’était engagée à ce que les autorités académiques de chaque région convoquent ce CTREA extraordinaire au plus proche de la rentrée, c’est-à-dire, au plus tard, début octobre avec pour ordre du jour les conditions de rentrée.
Mais la DRAAF-SRFD des Hauts-de-France a décidé de faire fi de ce dialogue social en convoquant ce CTREA extraordinaire seulement le 12 novembre et dans la même journée du CTREA ordinaire qui devait se tenir l’après-midi. Ceci en remplaçant l’ordre du jour par le sujet de fusion des EPL de l’Oise.
Le SNETAP-FSU a fait le porte parole de l’intersyndicale (CGT Agri, FO, SNETAP-FSU et SUD Rural Territoires) par la lecture de la déclaration ci-dessous :
Le directeur de la DRAAF s’efforçant de nous faire croire que la fusion des EPL de l’Oise n’est qu’un projet soumis au débat et non pas une décision actée, malgré un document présentant la date de mise en place de la fusion… le SNETAP-FSU a demandé une interruption de séance afin de se concerter avec les autres OS présentes sur les suites à prendre.
A notre retour, nous avons de nouveau dénoncé le processus de cette fusion et réclamé un diagnostic impartial et partagé par la majorité des agent·es des EPL de l’Oise dans le cadre des projets d’établissement de chaque EPL.
Au bout de 3 heures de ce rapport de force et à la limite de notre décision de quitter la salle, la DRAAF-SRFD s’est engagée à respecter notre proposition de dialogue social pour une évaluation sincère des points forts et des points faibles des EPL de l’Oise avant de prendre toute décision d’orientation.
Nous avons donc obligé la DRAAF-SRFD de mettre la charrue derrière les bœufs !