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Ce mardi 7 juillet, le Secrétariat Général du Snetap-FSU a rencontré I. Chmitelin, Directrice Générale et I. de Francqueville, Sous-directrice EDC (des établissements, des dotations et des compétences).

Après un premier engagement d’une rémunération des corrections des rapports et dossiers de stage dans le cadre de la crise sanitaire, par le Conseiller du Ministre il y a un mois, le SNETAP-FSU a obtenu de la part de la Directrice Générale, la confirmation d’une rémunération des enseignant.es et formateurs.trices qui ont participé à la correction des rapports de stage pour cette année 2020.

La Sous directrice a précisé que ce dispositif serait effectif fin juillet sur la base de HSE (heures supplémentaires exceptionnelles) pour les personnels du public (titulaires, contractuels de droit public) et en heures de vacation pour ceux du privé. Concernant plus spécifiquement les formateurs.rices des CFACFPPA, elle a assuré que ce versement d’HSE était possible et prévu dans cette enveloppe budgétaire.

Par ailleurs, lors de cet échange, la Directrice Générale a également confirmé que les heures d’AP (accompagnement personnalisé) de STAV seraient bien reconnues, comme il se doit, à hauteur de 2 heures élève égalent 2 heures enseignant.e. Des directives seront adressées aux DRAAF rapidement afin qu’elles soient traduites sur les fiches de service.
Si cette annonce est une première victoire car elle est la réponse à la mobilisation des personnels depuis le 30 juin, pour autant elle n’est pas totalement satisfaisante car financée a priori par des HSE, ce qui pose de fait la question de la pérennité du dispositif. Le SNETAP FSU et l’intersyndicale resteront vigilants et appellent les agent.es à l’être tout autant dès la pré-rentrée.

Au-delà, de ce seul sujet de l’AP, le SNETAP-FSU a demandé, en sa qualité de première organisation syndicale de l’EAP, à être reçu par le nouveau Ministre de l’Agriculture et cela avant la rentrée de septembre. Cette rencontre devra nous permettre de faire entendre les exigences des personnels et en particulier la nécessité que cessent les suppressions d’emplois, qui d’une part impactent de plus en plus fortement tant les conditions d’accueil et d’apprentissage de nos usager.es que nos conditions de travail et qui nous installent d’autre part dans une situation d’empêchement manifeste de répondre aux défis de la transition agro-écologique et sociétale auxquels il nous revient collectivement de répondre.