Après l’expulsion des manifestant·es du bâtiment où étaient réunis les jurys, suivie d’un gazage totalement injustifié, en début d’après-midi, de nombreuses et nombreux membres du jury, ont décidé de s’engager, certain·es dans le mouvement de grève, d’autres dans une action de rétention des notes. Elles et ils ont été choqué·es à la fois par leur enfermement à clé, sur décision du directeur de l’établissement, dans les salles de correction avant et pendant l’expulsion, par la violence policière disproportionnée à l’encontre des manifestant·es et par le fait qu’elles et eux-mêmes ont été victimes des gaz lacrymogènes.