Voici la déclaration du SNETAP-FSU lue par Franck-Olivier Pauvert co-secrétaire régional
Une rentrée «presque normale» ?
Interrogations et inquiétudes dues au COVID (cf. CHSCTREA Normandie du 5 octobre 2020)
Réforme du bac; suppression des dédoublements obligatoires; heures d’AP coefficientées à 0,5; pilotage par les (manques de) moyens et les suppressions de postes (après les 50 de 2019 et les 60 de 2020 qui ont déjà conduit nos lycées publics au bord de la rupture)… Le ministère se contente d’affirmer qu’il n’y aura pas de solde négatif en matière de fermetures de classe. Or, quand on sait que le DGER sortant justifiait en 2019 la suppression des dédoublements obligatoires par le fait d’éviter des fermetures conséquentes d’établissements, et que la nouvelle Directrice Générale est encore en recherche de 20 ETP supplémentaire, suite à la mobilisation du corps enseignant de juin, pour être simplement en mesure de rémunérer l’Accompagnement Personnalisé, on ne peut qu’être atterré d’une telle légèreté ministérielle.
L’annonce de 80 ETP supprimés pour la prochaine rentrée sonne donc comme un coup de tonnerre…
Alors que s’ouvre notre CTREA Normandie, on se pose toujours la même question: est-ce bien raisonnable de continuer de siéger au CTREA Normandie dans ce contexte? A quoi sert-on?
Principaux documents du CTREA:
Dans les questions diverses un point particulier a été consacré à la situation de Saint-Hilaire. La situation du LEGTPA n’est pas bonne: le CAPA vient de fermer sans que la DRAAF soit en mesure de proposer un projet d’ouverture (le personnel réclame l’ouverture d’une 3e pour pérenniser le recrutement). Au lieu de ça, la DRAAF appelle à une mobilisation des énergies (forcément créatrices) et à la mise en place de partenariats avec le privé pour améliorer la situation financière car l’EPL souffre d’une mauvaise santé financière chronique que le recrutement décevant de cette année (7 élèves en seconde) va aggraver.