En plein débat budgétaire, la Confédération paysanne et le Snetap-FSU organisaient dans la semaine du 25 au 29 novembre deux actions, visant à susciter le dialogue autour des problématiques spécifiques à l’enseignement agricole et à installation des paysan.nes. Nos organisations demandent notamment à ce que les réductions budgétaires prévues pour l’enseignement agricole public soient supprimées du projet de loi de finance 2020.
Des tables rondes, des rencontres et des échanges avec des élu.es, des personnels et des paysan.nes étaient organisées en ce sens au lycée agricole du Valentin le lundi 25 novembre et au lycée agricole de Tours-Fondette ce jeudi 28 novembre.
Mais les services de l’État ont interdit au dernier moment l’accès à ces établissements aux organisateur·rices et à leurs invité·es, bloquant ainsi le dialogue que nous souhaitions engagés.
La Confédération paysanne et le Snetap-FSU ont dénoncé cette entrave au droit de réunion et un muselage syndical inédit et incompréhensible. Le ministère affirme ainsi son refus du dialogue sur la situation de l’enseignement agricole public.
Nos deux organisations ont décidé de maintenir leur action à Tours le jeudi 28 novembre 2019. Elle a débuté par la visite d’une exploitation maraîchère bio à Fondettes et s’est poursuivie par une marche citoyenne jusqu’au le lycée agricole de Tours Fondettes ou nous nous sommes retrouvés devant les grilles et un DRAAF qui nous refusait l’entrée.
La section régionale Nouvelle Aquitaine était bien sur présente pour cette action et pour réaffirmer que l’enseignement agricole public est une des clés de la transition écologique.