Réforme du bac, rentrée 2019, la section SNETAP-FSU de Radinghem continue la lutte et ne lâche rien !
La section SNETAP-FSU de Radinghem a saisi le Registre Santé et Sécurité au Travail (RSST), jeudi 12/09/19 afin d’alerter sur les conditions de travail dégradées que subit l’équipe pédagogique, suite à la réforme du bac STAV, du rehaussement et de la dérégulation des seuils de dédoublement et des difficultés techniques du directeur adjoint à construire correctement les fiches de service et emplois du temps…
Cette saisi, établie pour partie sous l’impulsion des représentant.e.s du SNETAP-FSU au CHSCT Ministériel, a été scannée et transmise à ces derni·ères mais aussi au Secrétariat Général du SNETAP-FSU et au Secrétaire (SNETAP-FSU) du CHSCT REA des Hauts-de-France.
Ci-dessous, vous avez le contenu de la saisi du RSST :
Du fait de la réforme du bac STAV, du rehaussement et de la dérégulation des seuils de dédoublement, des difficultés techniques du directeur adjoint à construire correctement les fiches de service et emplois du temps, les enseignant·es en filières CGEA, SAPAT et STAV ont leur service hebdomadaire pour partie modifié et difficile à comprendre. Nos conditions de travail se trouvent considérablement dégradées :
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Ainsi, certain·es enseignant·es perdent des heures de service et ont plus de classe à gérer ;
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Certain·es enseignant·es e font cours à des groupes plus importants avec jusqu’à 31 élèves (incluant le cas échéant des jeunes en difficulté d’apprentissage, voire en situation de handicap) ;
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Nous devons nous « imposer » vis-à-vis de nos collègues pour obtenir des heures de pluri en STAV, EATDD, AET etc. ;
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Tout cela entraîne une certaine tension entre collègues du fait du nombre important d’heures non affectées dans les référentiels (amertume qui couve) ;
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Ces réformes ont un impact considérable sur notre temps de travail (augmentation du temps de concertation, nouveaux programmes, nouvelle matière, nouvelles missions…) ;
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Les problèmes techniques sur les fiches de service et EDT augmentent considérablement notre temps de travail et la charge des coordinateurs·coordinatrices (Vérification répétitive, multiplication des entretiens, demandes de modification, difficultés de planifier les séances de pluri, EIE, TP, etc.). Et nous craignons de revivre une nouvelle année difficile en terme de pédagogie et de gestion de classe ;
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Certain·es enseignant·es ont déjà exprimé leur stress et leur insomnie ;
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La dégradation, l’obsolescence ou le manque de notre matériel numérique ou équipements des salles aggravent nos conditions de travail et nous empêchent de faire la totalité du référentiel ;
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Ces réformes auront un impact considérable sur notre temps de travail (augmentation du temps de concertation, nouveaux programmes, nouvelles missions…) ;
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Nous avons le sentiment de ne pas avoir assez de temps pour faire notre travail ou d’avoir à commencer une tâche avant d’en avoir terminé une autre ;
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Depuis la rentrée, notre marge de manœuvre est réduite par « l’intérêt collectif » qui est en fait le fait de fonctionner le moins mal possible ;
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Nous sommes plusieurs enseignant·es à devoir accepter des conditions de travail dégradées depuis la rentrée pour éviter une dégradation pire aux élèves ;
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Dans les nouveaux programmes, des consignes comme conduire à maîtriser le numérique, faire débattre, préparer le grand oral toujours en classe entière vont nous conduire à un travail empêché ;
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Alors que toutes les parties du programme de terminale ne sont pas encore connues, nous devons préparer des élèves à un diplôme dans le cycle terminal. Cela nous fragilise tout particulièrement dans l’exécution des missions.
Nous considérons que ces mesures vont avoir un impact négatif sur le climat scolaire, et in fine sur notre santé. Par suite, nous demandons à notre administration (locale, régionale et nationale) quelles actions celle-ci compte mettre en place pour que ce ne soit pas le cas.
Pour le personnel ayant fait remonter leurs doléances
La section régionale SNETAP-FSU des Hauts-de-France encourage toutes les sections d’emboîter le pas.