Suite à notre action du 21 mai, la DRAAF des Hauts-de-France fébrile !
Suite à l’action des sympathisant·es et militant·es du SNETAP-FSU du 21 mai 2019, la DRAAF des Hauts-de-France fébrile face à notre résistance.
En effet la DRAAF nous demande de revenir à la « table des négociations » afin de se déresponsabiliser, en cherchant à nous rendre complice dans leur projet de casse de l’Enseignement Agricole Public (réduction de moyens, baisse de la DGH, réforme des bacs, baisse d’ETP, suppression du statut de fonctionnaire).
Le SNETAP-FSU des Hauts-de-France étudie la faisabilité d’une rencontre en intersyndical, FO – Enseignement Agricole / SEA – UNSA Éducation / SNETAP-FSU / Solidaires – Sud Rural Territoires, le 11 juin 2019 avec le Directeur de la DRAAF.
Pour cela une réunion préparatoire en intersyndical se tiendra le 6 juin à Tilloy-les-Mofflaines.
Nos revendications serons claires, nous exigerons :
- Le maintien de tous les postes dans l’Enseignement Agricole Public ;
- Le rétablissement des seuils de dédoublement réglementaires (16, 24, 32) avec obligation pour les chefs d’établissement et non pas indicatifs ;
- Un moratoire d’une année sur la réforme du STAV ;
- Une révision des DGH notifiées, avec le doublement de la part dite optionnelle ;
- Un texte réglementaire sur les obligations de service des enseignant·es des UFA (ex CFA) – CFPPA afin de garantir leurs conditions de travail ;
- De vrais moyens pour l’inclusion des élèves handicapé·es ;
- Pour les personnels (enseignant·es et non-enseignant·es) assurant la fonction de lecteurs-scripteurs, qu’ils soient : volontaires, formés (et compétents pour la matière évaluée) et rémunérés (travail reconnu).
Comme nous l’avons déjà exprimé le 21 mai 2019, nous refuserons de collaborer à cette casse de l’Enseignement Agricole Public qui ne met en avant des solutions que pour mieux faire passer la « pilule ».
Toutes et tous ensemble, résistons et agissons collectivement pour une autre politique éducative !
Poursuivons la mobilisation :
- en nous rangeant aux côtés de nos collègues de l’EN, à chaque fois que cela sera possible, afin d’obtenir le retrait du projet de loi Blanquer pour les lycées et l’abrogation de la loi Pénicaud pour l’apprentissage et la formation continue,
- en refusant de répondre favorablement aux convocations d’examen – action, déjà engagée dans les CFA-CFPPA étendue aux enseignant·es des LEGTA comme des LPA et LPM !
Lien : Modèle pour refus de répondre favorablement aux convocations d’examens
- en refusant, en l’état des conditions de rentrée annoncées, de se positionner comme Professeur Principal et/ou Coordinateur – sachant que ces fonctions ne peuvent être imposées et nécessitent réglementairement l’accord des agents,
Lien : Modèle our refus de se positionner comme Professeur Principal et/ou Coordinateur
- en interpellant syndicalement et systématiquement nos ministres et nos parlementaires de la majorité et en prenant contact avec l’ensemble des autres composantes politiques dans le territoire des Hauts-de-France.
L’heure est grave et plus que jamais la force de nos collectifs de travail doit nous permettre de RESISTER dans l’intérêt de nos établissements, des jeunes qui nous sont confiés, des conditions d’exercice de nos métiers et de nos communautés de travail – équipes de direction comprises –… et d’AGIR pour faire valoir, aux côtés de jeunes et de leurs familles qui nous font confiance, une autre politique éducative garante d’égalité et de progrès social !