Disparition du statut de fonctionnaire,
pourquoi cette crainte ?
Emmanuel Macron, a notamment stigmatisé au cours de la campagne présidentielle le statut général des fonctionnaires, le jugeant « inapproprié ». Arrivé à la tête de l’État, par l’intermédiaire de son gouvernement, il lance le projet de loi dit de transformation de la fonction publique.
Avec ce projet de loi, c’est l’heure du « New Public Management » détruisant le renforcement du statut de fonctionnaire au lendemain du gouvernement de Vichy. Renforcement qui tirait les leçons de la période sombre de la 2de guerre mondiale et qui permettait aux fonctionnaires de se dés-asservir des gouvernements afin de répondre à tous les usagers, au peuple et à notre devise républicaine : Liberté – Égalité – Fraternité.
Si vous n’avez pas compris les enjeux, si vous n’avez pas eu le temps de suivre les actualités sociales et syndicales, si vous n’avez pas compris le succès de la mobilisation du 19 mars, consultez l’article ci-dessous du « Café pédagogique » qui synthétise bien les conséquences de ce projet de loi.
Extrait de l’article « Le Café Pédagogique » :
« Bien que largement rejeté, le projet de loi de transformation de la Fonction publique devrait être voté avant l’été. Le 15 mars, les syndicats de fonctionnaires ont voté unanimement contre le projet de loi de transformation de la Fonction publique lors d’un conseil commun de la Fonction publique (CCFP). Ce vote unanime donne une idée de la révolution qu’apporte ce texte qui impose une gestion libérale des agents de la Fonction publique. Ceux ci dépendront dorénavant de leur « manager » local sans que des commissions paritaires puissent controler ses actes. Le projet de loi gouvernemental revient sur le paritarisme en supprimant les CHSCT. Il réduit fortement les compétences des commissions administratives paritaires (CAP). Celles ci n’auront plus leur mot à dire matière de mutation et d’avancement. Face aux nouveaux pouvoirs des « managers », aussi bien pour le recrutement que pour la gestion des carrières et la discipline, les agents devront porter seuls leur réclamation devant la juridiction administrative. Enfin le texte banalise le recours aux contractuels pour tous les niveaux de la Fonction publique. Bientôt des chefs d’établissement et des Dasen contractuels ? »
Pour lire la suite, cliquez sur le lien suivant : Lien: Le Café Pédagogique – Fonction publique : Le projet de loi dynamite les droits des fonctionnaires
Si vous avez le courage de lire davantage :
Lien : Tribune d’Anicet Le Pors avant sa conférence du 7 mars à Douai au sujet du projet de loi
Lien : La FSU s’oppose à la destruction de la Fonction publique.
Lien : SNETAP-FSU – Pour la Fonction publique, amplifions la mobilisation