Pour protester contre les réformes du Bac technologique « STAV », contre la suppression des seuils, contre la baisse des dotations horaires… Le SNETAP-FSU Nouvelle-Aquitaine a manifesté ce mardi 9 avril avec ses camarades d’Occitanie devant l’amphi de l’ENSFEA à Toulouse-Auzeville, alors que s’ouvrait la session de formation de lancement du nouveau bac STAV.
Cette session de formation animée par la DGER et les inspecteurs-trices rassemblait les proviseurs adjoint.e.s et les coordonnateurs-trices de filières des régions Occitanie et Nouvelle-Aquitaine.
Les participant.es ont été accueilli.es par une distribution de tracts. Puis le SNETAP-FSU, avec la CGT-Agri et FO se sont invités dans l’amphi pour expliquer les raisons de leur action.
Après s’être retirés, les OS se sont réunies en Assemblée Générale et ont décidé d’intervenir à nouveau pour perturber la session et porter des questions concrètes à la représentante de la DGER. Sur la tribune elles ont simulé une classe non dédoublée. Parmi les questions :
– Comment recruter des élèves quand on détériore les conditions d’accueil et d’enseignement ?
– Comment accompagner les élèves en difficultés dans un contexte de diminution de moyens ?
– Comment préparer au Grand Oral ? (Combien d’heures?)
– Comment assurer la sécurité des élèves si les seuils de dédoublements ne sont plus respectés ?
– Comment compenser la perte horaire dans certaines disciplines ?
– Comment assurer l’égalité des élèves sur tout le territoire quand les directions locales devront gérer la pénurie ?
– Comment valoriser les 5 semaines de stage en milieu professionnel ?
– Quelle est l’espérance de vie de l’Enseignement Agricole Publique ?
La représentante de la DGER a signifié que de par sa fonction technique, elle ne pouvait par répondre à nos questions. Elle a bien voulu les transmettre à la DGER.
Des applaudissements de la salle ont nourri notre interpellation.
Non à cette fausse autonomie,
porteuse d’inégalités sociales, territoriales
et de tensions dans les lycées !
Non aux restrictions budgétaires
et aux suppressions d’emplois
dans l’Enseignement Agricole Publique
Pour une autre réforme de la filière générale et technologique, pour le maintien des seuils impératifs, pour un collectif budgétaire.