Nous étions convoqués le 13 février 2019 pour une CCPR, la première depuis les élections. Nouvelle équipe SNETAP constituée d’habitué.es et de novices.
Nous nous sommes réunis sur un ordre du jour avec 12 points à traiter plus les questions diverses. Mais parmi les points à aborder, la CCP devait travailler sur le règlement intérieur pour son installation et 7 licenciements (dans le même établissement). Et tout cela, sans document.
Après une préparation de deux heures, où nous avons travaillé essentiellement sur le règlement intérieur et où les dossiers des agents ont été survolés faute de temps, nous avons décidé qu’il n’était pas raisonnable de siéger par respect pour les agents qui faisaient l’objet d’un licenciement.
Il a donc été décidé de rencontrer avant la CCP le SRFD, président de la CCP en aparté pour lui signifier que nous voulions échanger avec lui et éventuellement scinder l’ordre du jour en deux. Ce dernier n’a pas accepté notre proposition et a « mal pris » notre demande en nous rétorquant qu’il faudrait peut-être penser aux agents ».
Nous ne sommes pas rentré.es dans la salle, sauf l’une d’entre nous pour signifier à la commission que nous ne siègerions pas compte tenu des conditions : ordre du jour trop imposant, aucun document en amont, tous remis sur table le jour même.
Les représentants SNETAP FSU, qui dans la commission sont au nombre de 7 sur 9, en se retirant, n’ont pas permis le quorum. Le SNETAP FSU qui n’est pas partisan de la politique de la chaise vide, siège toujours dans un souci de dialogue, construction, respect des agents et des textes. Mais les dysfonctionnements graves et répétés de la DRAAF Nouvelle Aquitaine dans la tenue de la CCP ne permettent plus aux agents de remplir correctement leur mandat d’élu.es pour la défense des agents.
La prochaine CCP devrait avoir lieu le 7 mars prochain