Jeudi 13 septembre, le Snetap-FSU Nouvelle-Aquitaine a été recu en audience par le Draf à Limoges.
Les représentants des personnels ont rappelé le contexte de cette rentrée qui fait suite au mouvement de colère national de la fin d’année scolaire. Les revendications restent d’actualité, les modestes avancées que nous avons obtenues sur le bac technologique ne sont pas suffisantes, de nombreuses interrogations sur les différentes réformes demeurent. Le Draf a reconnu l’efficacité de l’action de blocage des centres d’examen, la Dger ne pouvant nier les questions portées par l’intersyndicale. Pour autant, la patience des personnels est mise à rude épreuve par le quasi mutisme de notre Administration centrale, à moins de considérer qu’une non réponse en est déjà une. Selon le Draf, il n’y a pas lieu de s’inquiéter outre mesure, les suppressions d’emplois dans l’enseignement agricole ayant été moins nombreuses que dans d’autres ministères.
Le Snetap a ensuite interrogé l’autorité académique sur différents sujets et a porté une dizaine de dossiers individuels.
– Les premiers éléments chiffrés de la rentrée. La tendance est une stabilité des effectifs pour le public, une diminution pour le privé largement supportée par les MFR. Si aucune catastrophe n’est annoncée, la situation des EPL de Bressuire et Thuré est à suivre particulièrement. La DGH est constante par rapport à l’année dernière, soit 723 082 heures. Pour la DGER, 1% de la dgh doit être fléchée spécifiquement sur les options, le Draf privilégie les sections européennes et sportives. Pour la Draf, parcoursup n’a pas eu d’effet n’gatif sur le recrutement.
– La vie scolaire à propos de l’évolution de la dotation des EPL en assistants d’éducation. Nouvelle répartition par EPL, les ajustements sont limités à +/- 0,5 etp/epl. Cette dotation est arrétée pour 3 ans, 2018-2020. La DGER finance 184,5 postes d’AE en N-A.
– Le dossier handicap et AESH. En N-A, les personnels avec ce statut représente 27%, basculement progressif des contrats aidés en AESH. La N-A est en avance sur les directives nationales. Le principe qu’un agent accompagne un jeune sur le cycle d étude est accepté. Actuellement, établissements publics et privés confondus, 131 agents pour 252 jeunes, 33% ont le statut d’AESH. Pour le Public : 71 accompagnants dont 19 AESH soit 27%.
– L’application de la réforme du baccalauréat en région. La Draf est en attente d’informations et de moyens de la DGER. Pour les filières générales, le Snetap alerte sur le fait que l’ensemble des options ne sera pas proposé dans nos EPL, les plaçant de fait en situation défavorable par rapport aux lycées de l’EN avec un risque sur le recrutement en seconde.
– L’apprentissage et la formation continue. La loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » va être mise en oeuvre, le Draf se veut rassurant et confiant en attendant les décrets. Pas de difficultés particulières avec le Conseil Régional. La procédure pour la rentrée 2019 est lancée selon le calendrier prévu.
– Les ateliers technologiques et exploitations. Le Snetap rappelle les contraintes particulières pesant sur le fonctionnement des centres, notamment le coût de la pédagogie, et sur leur capacité d’investissement. Celles-ci doivent-être prises en compte en cas de comparaison avec les normes de la profession. Le Snetap demande un bilan des AMI (Appel à Manifestation d’Intérêt) et les moyens de financement complémentaires. Cette année, sur une demande totale des EPL s’élevant à 20 millions d’€, la Région N-A investira 2 millions d’€.
Pour le Snetap, les règlent d’attribution des logements par NAS doivent être respectées partout.