N’en déplaise au président, les manifestant.es de ce premier mai n’entendent pas tourner la page !
Comme en atteste cette 13ème mobilisation du premier mai, les manifestant.es ne sont toujours pas prêt.es à lâcher ces deux années que le gouvernement souhaite soustraire à la retraite des salarié.es en reportant l’age de départ de 62 à 64 ans. Conforté.es par le soutien de neuf travailleurs sur dix, ils et elles n’entendent rien lâcher à leur revendication et pour cause. Outre l’injustice de cette réforme qui frappent unilatéralement les seul.es salarié.es, ils et elles entendent s’appuyer sur les échéances à venir et poursuivre l’action. L’avis prochain qui sera donné très prochainement par le conseil constitutionnel sur le projet de référendum d’initiative populaire déposé par la NUPES ainsi que le projet de loi abrogeant la loi de réforme des retraites proposé début juin par le groupe parlementaire LIOT, constituent deux événements qui justifient la poursuite avec détermination des actions et « casserolades » proposées par l’intersyndicale.
Ainsi, il appartient au président et à sa majorité d’admettre :
- que les manifestant.es n’entendent pas tourner la page à laquelle lui et sa majorité relative s’attachent,
- que les personnels de l’éducation ne peuvent se satisfaire pour solde de tout compte de l’aumône proposé en lieu et place d’une véritable revalorisation,
- que les personnel.les des lycées professionnels et agricoles sont opposé.es au projet de dépeçage de l’enseignement professionnel instillé par son gouvernement .
Aussi, il nous appartient de ne rien lâcher de notre détermination à tenir cette page ouverte.