Dans le cadre de l’action nationale du 17 janvier 2023, l’intersyndicale (Élan Commun – SEA-UNSA) a rencontré des représentant.es de la DRAAF.
5 représentant.es du SNETAP-FSU étaient présent.es à cette audience ainsi que le chef du SRFD, son adjoint et la responsable du Pôle pilotage des formations et gestion des moyens.
Au programme de cette audience :
=> La transparence du dialogue de gestion (expertise emploi)
Des réponses satisfaisantes ont été apportées à la fois sur des interrogations globales (pas de fermeture sèche de poste) mais aussi sur des cas individuels, en lien avec la note de service mobilité, parue récemment.
=> La réforme BAC PRO
Nous étions venus exposer nos inquiétudes et notre opposition à cette réforme dont nous demandons le retrait.
Selon notre autorité académique, cette rénovation trouve son origine dans deux constats propres aux bacs pro de l’Éducation Nationale (décrochage scolaire et mauvaise insertion professionnelle). Or dans l’Enseignement Agricole, ces deux constats ne reflètent pas la situation de nos bac pro (faible décrochage et bonne insertion pro). Nos bacs pro étant déjà en cours de rénovation, la position de la DGER ne serait pas de tout remanier à nouveau.
Malgré ces propos qui se veulent rassurants, nous resterons vigilant.es :
- Une augmentation des semaines de stage pénaliserait les enseignement techniques et les postes, mais pourrait aussi remettre en cause nos exploitations et ateliers pédagogiques. De plus elle favoriserait le développement du mixage de public (initial-apprentissage) auquel nous sommes opposé.es, car attaché.es au respect des spécificités de ces deux voies de formation.
- Le choix de matières générales « essentielles » au détriment d’une formation complète : dans ces conditions, comment former nos élèves, citoyen.nes éclairé.es de demain ?
- Ces modifications ne seront pas sans conséquences sur le statut des PLPA.
- L’adaptation des horaires des disciplines décidée localement remettra en cause le caractère national du diplôme, ainsi que l’égalité de toutes et de tous devant le même examen.
- L’adaptation stricte de la carte de formation aux besoins des entreprises locales pénalise l’orientation des élèves : elle peut provoquer une mobilité forcée des jeunes, mais aussi limitera leur future mobilité professionnelle et leur accès à l’enseignement supérieur.
Nous avons demandé à être tenu.es au courant par notre autorité académique de toutes les évolutions concernant ces réformes (notamment si des établissements du Grand Est devenaient l’objet d’expérimentations !), et de la position du conseil régional, partie prenante de la carte des formations professionnelles et des investissements dans nos structures (plateaux techniques, etc.).